DSK, Un homme nu sort de la salle de bain

Comment en quelques jours un homme nu sort de sa salle de bain …et le monde dévoile sa face?

Belle illustration du « Malaise dans la civilisation » dont Freud avait décrit les ressorts, refoulement des pulsions par la répression.

Dans l’avion, une hôtesse noire, magnifique passe dans les rangs, sourire commercial, voix du commandant de bord, accent américain, regards des hommes sur les jambes de l’hôtesse..Stop, fini, ce n’est plus drôle, quelque chose s’est bloqué.

Les séries américaines, aussi, ça ne me fait plus rire

Les divers épisodes de cette histoire ne sont pas terminées, laissons les communiqués et contre-communiqués se déployer, ce qui m’importe c’est la sidération et la terreur provoquées par cette affaire. Qu’est ce qui est tombée pour nous qui a ébranlé le monde?

Qu’est-ce qui s’est dévoilé?

Depuis que les Etats-Unis ont tué Ben Laden, chez lui pendant son sommeil, les USA mettent en scène des mises à mort publiques.

La déchéance et l’humiliation publique d’un homme puissant et célèbre livré à l’opprobre est terrifiante. Loin d’une soi-disant égalité, le message qui nous parvient est celui d’une protection illusoire. Le silence des hommes politiques qui laissent se perpétrer l’assassinat d’un des leurs est très violent. Quant aux réactions des féministes qui s’emparent de cette histoire elles sont  pathétiques. Ce qui est dans cette histoire violée c’est notre intimité.

DON SALLUSTE.

Ruy Blas, fermez la porte, – ouvrez cette fenêtre.

              Ruy Blas obéit,puis, sur un signe de don Salluste, 

il sort par la porte du fond. Don Salluste va à la fenêtre.

Ils dorment encor tous ici, – le jour va naître.

              Il se tournebrusquement vers Gudiel.

Ah ! C’est un coup de foudre ! … – oui, mon règne est passé,

Gudiel ! – renvoyé, disgracié, chassé ! – 

Ah ! Tout perdre en un jour ! – l’aventure est secrète

Encor, n’en parle pas. – oui, pour une amourette,

– Chose, à mon âge, sotte et folle, j’en convien ! – 

Avec une suivante, une fille de rien !

Séduite, beau malheur ! Parce que la donzelle

Est à la reine, et vient de Neubourg avec elle,

Que cette créature a pleuré contre moi,

Et traîné son enfant dans les chambres du roi ;

Ordre de l’épouser. Je refuse. On m’exile.

On m’exile ! Et vingt ans d’un labeur difficile,

Vingt ans d’ambition, de travaux nuit et jour ;

Le président haï des alcades de cour,

Dont nul ne prononçait le nom sans épouvante ;

Le chef de la maison de Bazan, qui s’en vante ;

Mon crédit, mon pouvoir ; tout ce que je rêvais,

Tout ce que je faisais et tout ce que j’avais,

Charge, emplois, honneurs, tout en un instant s’écroule

Au milieu des éclats de rire de la foule !

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24/05/2011 10:24

jean michel PARIS

citoyen horoscophobe